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L’Hôpital au Pied du Mur / Où en est l’Art de Soigner les Humains ?

C’est plutôt rare que je dévoile quelque chose concernant ma vie personnelle, ça me rappelle en moi un côté espiègle.

Je ne suis jamais monté dans des hélicoptères privés pour rejoindre les sphères des hauts pouvoirs, ni dans ce pays, ni dans un autre. Dans ces mondes, chaque protagoniste se méfie du verre que lui sert son hôte, et renchérit de son propre pouvoir, en avalant son verre avec le sourire sans quitter des yeux celui qui l’a servit. Pour un spectateur venant d’en bas, l’évidence se fait de plus en plus présente à l’esprit que plus on est proche des élites, plus les coups portés sont bas. Mais là n’est pas mon propos.

De mon passage dans ces mondes, je garde quelques souvenirs, comme celui-ci, pas des moindres.

La rencontre il y a quelques années avec une femme de cette élite, qui avait en charge un poste d’administration nationale des établissements de santé, a propulsé mon point de vue à une hauteur que je n’aurais jamais pu imaginer quant à la situation et à la finalité réelles du rôle des hôpitaux.

Ses paroles pourraient certainement choquer quelques uns parmi vous, mais pourront pourtant permettre à d’autres de mieux comprendre à quel niveau se situe la médecine d’aujourd’hui sur l’échelle de l’évolution des soins de l’humanité.

Et certains d’entre vous pourraient d’ailleurs se rendre compte de la signification et de l’implication de ce qu’elle m’a confié ce jour là, sur un ton bienveillant, pleine de patience maternelle :

« Si l’on devait faire un parallèle entre la façon de soigner les gens aujourd’hui dans les hôpitaux, et un art, ce serait avec la peinture.

Et si l’on considérait comme le summum de référence de cet art un repère connu, ce serait le tableau « La Joconde » (Mona Lisa) de Léonard de Vinci.

Aujourd’hui, dans un établissement représentant le niveau moyen d’efficacité des établissements en France, le plus compétent des personnels dont nous disposons aujourd’hui arriverait à tenir un pinceau dans une main et tracer une figure géométrique approximative composée de 2 à 3 couleurs. Et il pourrait le faire debout à hauteur de tête.

Cinq ou six autres suivants peindraient des lignes irrégulières monochromes accroupis ou assis devant ce mur.

La plupart des autres se trouveraient à genoux ou assis parterre, plongeant leurs pinceaux ou leurs doigts dans les différents pots de couleurs autour d’eux, à s’en frotter les mains, les jambes, le sol ou le visage, à divers degrés d’implication dans ce que l’on attend d’eux.

Les 2 ou 3 derniers de l’équipe se rouleraient dans les peintures renversées sur le sol, sans même avoir conscience de ce qu’ils font, ni pourquoi ils sont là.

Le but de l’hôpital n’est pas de guérir les gens, ni même de faire de l’argent. Son véritable but est de former les soignants, les médecins, les chirurgiens,… Le but est de monter le niveau de compétences de façon à ce qu’ils atteignent la capacité de peindre un tableau complet.

Au rythme auquel nous allons depuis 200 ans, on en est encore très loin. Mais si tout le monde s’y mettait, ce serait chose faite en quelques années. Nous ne sommes qu’au pied du mur. »


Pour soigner les êtres humains qui sont des êtres multicellulaires et multidimensionnels combinant ADN, énergies, informations et protéines, la médecine actuelle, qui considère la disparition des symptômes comme une preuve de guérison, n’est pas suffisante.

Pour évoluer, elle doit prendre en compte de plus en plus de paramètres holistiques scientifiques plus récents, prouvés par des spécialistes de disciplines portant leur inspiration.

Les cellules, les chromosomes et leurs échanges avec l’ADN, le krypton et l’épigénétique, entre autres, ont leur mot à dire. Et l’hôpital doit reprendre son souffle, s’il veut conserver son véritable rôle sociétal. Il doit considérer et s’ouvrir à d’autres disciplines s’il veut continuer d’exister en tant que lieu de formation, de soins et de guérison. Faute de quoi il sera condamné à ne réceptionner que des cas d’urgences.

Dionys Telos

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